Dimanche 21 avril 2024

4ème Dimanche de Pâques – Année B

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« Moi, Je suis le Bon Pasteur;

Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent »

(Jn 10, 11-18)


Nous méditons la parabole du Bon Pasteur, en ce quatrième dimanche du temps pascal, à la lumière de la Résurrection célébrée solennellement jusqu'à l'Ascension du Seigneur. Dans cette parabole du Bon Pasteur, Jésus nous parle de Sa mission d'Envoyé du Père. Il vient dans le monde pour attirer à Lui tous ceux que le Père Lui donne. Il est, est-il écrit dans l'Évangile, la porte des brebis: " Moi, Je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par Moi, il sera sauvé; il pourra aller et venir et il trouvera un pâturage." Dans ces versets nous pouvons reconnaître une annonce des effets de sa Pâque. Jésus vient pour rassembler les brebis du Père. Il vient les libérer de l'emprise des faux bergers. Il est Celui qui fait passer de la mort à la vie ceux qui Le suivent.


C'est ainsi que la parabole du Bon Pasteur commence par nous rappeler que Jésus vient dans le monde pour, en bon Berger, conduire le peuple de Dieu jusqu'à la nouvelle terre promise qui n'est plus uniquement celle de la promesse faite à Abraham mais le Royaume de Dieu. Par le passé, le Seigneur avait donné à son peuple des bergers - Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Josué, David - mais c'est en Jésus que la mission confiée par Dieu aux guides de son peuple s'accomplit. Tout d'abord, parce que Jésus est Celui qui fait en toute chose la volonté du Père. Il est Celui qui livre Sa vie pour le salut de tous.


En venant au monde, Jésus prend la tête du peuple de Dieu pour le faire entrer, avec Lui, dans l'enclos du Père. Dans cette parabole du Bon Pasteur, il nous est ainsi rappelé que la mission de Jésus commence bien avant sa Pâque. C'est Lui que le Père donne au monde pour guider les descendants d'Adam et Eve jusqu'à Lui. Le Pasteur du peuple de Dieu, depuis les origines, est aussi Celui qui, dans sa Pâque, nous fait passer du pays de la mort vers le Royaume.


Telle est la bonne nouvelle que nous célébrons en la déployant tout au long du temps pascal et tout au long de l'année liturgique. Jésus, le Bon Pasteur, qui vient nous chercher dans le pays de l'ombre et de la mort, est Celui qui nous fait passer, par sa Pâque, de la mort à la vie et Il est aussi, aujourd'hui, notre Bon Berger. C'est Lui qui conduit et guide ceux que le Père lui donne sur le chemin du Royaume. La parabole du Bon Pasteur, que nous méditons dans les versets lus en ce jour, centre notre attention sur l'aujourd'hui de la mission de Jésus


Les versets qui retiennent notre attention commencent par nous renvoyer à la Pâque de Jésus dans les termes entendus: " Moi, déclare Jésus, je suis le Bon Pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis." Nous ne pouvons pas oublier que Jésus est mort pour notre salut. Nous ne devons pas oublier que les brebis du Bon Pasteur sont celles et ceux qui reconnaissent en Jésus leur Sauveur: " Mes brebis me connaissent." Connaître Jésus implique la reconnaissance du sacrifice offert par Lui pour notre salut et le don qu'Il nous fait de Sa vie.


C'est de cette connaissance mutuelle dont nous parle l'Évangile: " Moi, dit Jésus, Je suis le Bon Pasteur, Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. " Jésus connaît les brebis que le Père lui donne. C'est-à-dire celles et ceux qui le reconnaissent comme Fils de Dieu. L'Envoyé du Père; celles et ceux qui accueillent le don qu'Il fait de Sa vie pour nous rassembler dans la même foi et la même espérance: " Mes brebis Me connaissent, comme le Père Me connaît et que Je connais le Père. " La connaissance en question est, bien sûr, celle qui vient de la communion qui unit le Père et le Fils dans l'Esprit Saint. L'Esprit d'amour. Sont en communion avec Jésus celles et ceux qui L'accueillent dans le don qu'Il fait de Sa vie au nom de Son Père: " Je donne ma vie pour mes brebis. "


Ce que Jésus réalise pour ses disciples, Il le réserve aussi aux brebis qui ne le connaissent pas encore: " J'ai d'autres brebis, dit-il, qui ne sont pas dans cet enclos: celles-là aussi, il faut que Je les conduise. " Jésus est le Bon Pasteur, le Berger des brebis qui Le connaissent mais aussi le Bon Pasteur de toutes celles et ceux qui, sans le connaître encore, se laisseront toucher par la Bonne Nouvelle de l'Évangile: " Celles-là aussi, il faut que je les conduise. " Jésus est le Bon Pasteur, le berger des brebis qui le connaissent mais aussi le Bon Pasteur de toutes celles et ceux qui, sans le connaître encore, se laisseront toucher par la Bonne Nouvelle de l'Évangile: " Elles écouteront Ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul Pasteur. " La parabole du Bon Berger, tout en nous rappelant les effets de la Pâque de Jésus, nous parle aujourd'hui d'une présence. La présence du Bon Berger. Jésus est notre Bon Pasteur. C'est Lui qui rassemble et qui nous guide.


Il est venu nous chercher pour nous libérer de la malédiction du péché des origines. Il nous fait passer du monde de la mort à celui de la vie. Et aujourd'hui, Il est notre Bon Pasteur. Nous ayant sauvé, Jésus ne nous abandonne pas. Il est avec nous et Il est notre Bon Berger. Il est Notre Guide et Celui qui nous procure les vivres pour la route. Celui qui part à la recherche des brebis perdues. Ces jours du temps pascal viennent ainsi nous rappeler que nous pouvons compter sur la présence du Seigneur qui, comme le Bon Berger, veille et prend soin des brebis de son troupeau.


Il nous faut rappeler cette Bonne Nouvelle en ces temps où la voix des faux prophètes et des tyrans pourrait laisser penser que le Seigneur laisse à l'abandon le monde qu'Il a sauvé. En ces jours du temps de Pâques, c'est tout le contraire que nous proclamons: Nous avons un guide: le Bon Berger : Jésus-Christ notre Seigneur.





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